Les États-Unis ont exprimé leur « regret » pour l’annonce faite par le général Khalifa Haftar, commandant de l’armée nationale libyenne (ANL) de mettre fin à l’accord politique libyen. Dans une note, l’ambassade des États-Unis en Libye a regretté les changements dans la structure politique libyenne imposés par une déclaration unilatérale. « L’ambassade, cependant, se félicite de toute opportunité d’impliquer le commandant de l’ANL et toutes les parties dans un dialogue sérieux sur la façon dont le pays pourra avancer », lit-on dans un communiqué publié sur Facebook et rapporté par l’agence italienne Agenzia Nova. « Alors que les civils continuent de souffrir pendant le mois sacré du Ramadan et que la pandémie de Covid-19 menace d’autres vies, nous exhortons l’ANL à se joindre au gouvernement de l’Union national pour déclarer la cessation immédiate des hostilités sur le plan humanitaire menant à un cessez-le-feu durable tel que formulé dans les pourparlers 5 + 5 dans le cadre de la négociation menée par la Mission des Nations Unies en Libye le 23 février à Genève », souligne la note.