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Ukraine-Russie. Emmanuel Macron : «Moscou veut prolonger la guerre, trop tôt pour lever les sanctions»

(Rome, Paris, 26 mars 2025). Mark Rutte : «L’UE ne peut pas remplacer le bouclier nucléaire américain». Kiev et l’UE ont besoin de troupes pour «combattre», et non de soldats de la paix

«La Russie ne peut pas imposer de conditions à la trêve de 30 jours», a déclaré le Président français Emmanuel Macron à l’issue de l’entretien bilatéral avec Volodymyr Zelensky, arrivé à Paris à la veille du sommet de la Coalition des volontaires. «La Russie montre sa volonté de poursuivre la guerre», a-t-il dit, annonçant une aide militaire supplémentaire de deux milliards d’euros à l’Ukraine, rapporte le quotidien «La Repubblica».
Au sujet des sanctions contre la Russie, le dirigeant ukrainien a demandé qu’elles soient renforcées tant que l’occupation continue, tandis que le Président français a estimé qu’il était trop tôt pour envisager leur levée.

Par ailleurs, un haut conseiller du président Volodymyr Zelensky a déclaré à l’AFP que son pays avait besoin d’une contribution «sérieuse» de l’Europe sous la forme de troupes prêtes au combat, et non de soldats de la paix, une fois les hostilités avec la Russie terminées.

Mark Rutte : «L’UE ne peut pas remplacer le bouclier nucléaire américain»

«Ce n’est pas le moment d’affronter les défis seuls, ni pour l’Europe ni pour l’Amérique du Nord. Les défis qui pèsent sur la sécurité mondiale sont trop importants pour être relevés individuellement. Pour assurer la sécurité de l’Europe et de l’Amérique du Nord, il n’existe aucune alternative à l’OTAN. Sans les États-Unis, le Royaume-Uni, la Turquie, le Canada, la Norvège et l’Islande, il est impossible d’imaginer la défense de l’Europe, et rien ne peut remplacer le parapluie nucléaire américain, garant ultime de notre sécurité», a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, dans un discours à l’École d’économie de Varsovie.
«Une alliance transatlantique forte reste le pilier de notre défense, et des alliés européens solides constituent un atout stratégique unique, permettant aux États-Unis de promouvoir la paix par la force sur la scène mondiale. En matière de sécurité et de défense, je suis absolument certain que les États-Unis resteront attachés à l’OTAN et à l’article 5», a-t-il ajouté.

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