(Rome, Paris, 27 décembre 2024). Israël a bombardé la capitale du Yémen, Sanaa, ainsi que le port d’al-Hodeïda en réponse aux tirs de missiles effectués par les rebelles Houthis ces derniers jours : le bilan est d’au moins 4 morts et 21 blessés. Après les raids, Netanyahu a déclaré : «Nous sommes déterminés à éradiquer cette branche terroriste de l’Axe du mal iranien»
Israël a lancé des frappes aériennes sur la capitale yéménite, Sanaa, et sur le port stratégique d’al-Hodeïda. Le bilan provisoire fait état d’au moins 4 morts et 21 blessés. Ces raids ont eu lieu pendant un discours du chef du mouvement chiite pro-iranien, Abdel-Malak al-Houthi, qui, selon de sources bien au fait, se trouve en Iran. Tsahal a ensuite confirmé les frappes, affirmant qu’il s’agissait d’une réponse aux attaques répétées de missiles balistiques et de drones menées par le groupe terroriste soutenu par l’Iran contre Israël ces dernières semaines.
Et Benyamin Netanyahu de déclarer : «Aujourd’hui, l’armée de l’air a attaqué des cibles de l’organisation terroriste Houthi au Yémen, tant sur la côte qu’à Sanaa. Nous sommes déterminés à éradiquer ce bras terroriste de l’Axe du mal iranien. Nous continuerons jusqu’à ce que le travail soit achevé».
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom, se trouvait à l’aéroport de Sanaa lors de l’attaque
«Alors que nous nous apprêtions à embarquer sur notre vol au départ de Sanaa, l’aéroport a été bombardé. Un membre de l’équipage de notre avion a été blessé. Au moins deux personnes auraient perdu la vie. La tour de contrôle, la salle des départs, situées à quelques mètres de l’endroit où nous nous trouvions, ainsi que la piste, ont été endommagées», a écrit Tedros sur X, ajoutant qu’il avait dû attendre que les réparations nécessaires soient effectuées avant de pouvoir repartir.
«Mes collègues de l’ONU, de l’OMS et moi-même sommes en sécurité». Le chef de l’OMS a également précisé, toujours sur X, qu’il se trouvait à Sanaa pour «négocier la libération de membres du personnel de l’ONU détenus et pour évaluer la situation sanitaire et humanitaire au Yémen». «Nous continuons d’appeler à la libération immédiate des détenus», a-t-il ajouté.