Le nouveau dirigeant syrien Ahmad al-Charaa a déclaré, lors de la visite à Damas du chef de la diplomatie turque qui a demandé la levée des sanctions contre la Syrie, que toutes les armes du pays seraient placées sous le contrôle de l’État.
Le chef du groupe islamiste radical HTC a déclaré qu’après des consultations à venir avec des responsables de la défense et de l’armée sur une nouvelle structure militaire, «les factions armées commenceront à annoncer leur dissolution et à rejoindre l’armée».
«Nous ne laisserons absolument pas les armes échapper au contrôle de l’Etat, qu’elles proviennent de factions révolutionnaires ou de factions présentes dans la zone des FDS (Forces démocratiques syriennes, dominées par les Kurdes)», a déclaré al Jolani lors d’une conférence de presse avec le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan. Ankara, qui soutient le nouveau gouvernement syrien, considère les FDS soutenues par les États-Unis comme une extension de son ennemi juré, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
«Nous nous efforçons de protéger les confessions et les minorités de tout conflit entre elles» et des acteurs «extérieurs» qui cherchent à exploiter la situation «pour provoquer la discorde sectaire», a-t-il dit, ajoutant que la Syrie est «un pays pour tous» où «nous pouvons coexister ensemble».