(Rome, 09 août 2024). Les responsables occidentaux tenteraient de «convaincre les parties intéressées dans la région» d’une «nouvelle proposition visant à parvenir à un soi-disant calme durable», qui comprendrait «la fin de la guerre à Gaza et la conclusion d’un accord d’échange de prisonniers», à condition que «l’Iran et le Hezbollah renoncent à attaquer Israël», écrit le quotidien Al-Araby Al-Jadeed.
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Ce média qui est considéré comme proche des autorités qataries, affirme que «la proposition a été largement véhiculée ces quatre derniers jours dans les milieux occidentaux et arabes étroitement liés aux parties en conflit», y compris les pays de la région qui entretiennent des relations amicales avec Téhéran et qui ont joué un rôle de médiateur entre ce dernier et les puissances occidentales au cours des périodes précédentes, notamment lors des discussions sur l’accord nucléaire». «Des sources occidentales au fait des consultations des cercles intéressés par la proposition, suggèrent la possibilité que Téhéran et le Hezbollah acceptent l’idée, surtout si l’accord satisfait aux exigences de Gaza et met fin à la guerre», note le journal publié à Londres et repris par le quotidien «Il Tempo».
Selon le journal, les cercles qui promeuvent cette proposition en dehors des médias estiment que «l’occasion pourrait être favorable, compte tenu de la volonté et des efforts américains et occidentaux visant à empêcher l’escalade et à stopper la riposte de l’Iran et du Hezbollah à l’élimination du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyé et du chef militaire et numéro 2 du Hezbollah Fouad Choukr». Selon un observateur occidental, Washington, le Caire et Doha ont, ces derniers jours, pressé Israël et le Hamas de reprendre la semaine prochaine au Qatar ou en Egypte des discussions pour surmonter leurs divergences afin d’aboutir à un cessez-le-feu.
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Selon les promoteurs de la proposition, «la présence de Yahya Sinwar à la tête du bureau politique du mouvement Hamas, succédant à Haniyé, pourrait constituer une bonne opportunité compte tenu de l’influence dont il jouit au sein du mouvement, ce qui faciliterait le processus de prise de décision, dans le cas de conclusion d’un accord prenant en compte les exigences de la ‘Résistance’».