(Roma, 30 mai 2024). Le «Chredo», proche du régime syrien, a organisé une conférence sur les chrétiens d’orient à l’église d’Auteuil, à Paris, en France. Parmi les interventions, celle du CPL était la plus attendue. Peine perdue. Ce fut un cocktail de mauvaise foi et de désinformation
Intervenant au nom des chrétiens libanais et exposant leur situation difficile, le représentant du Courant patriotique libre, (le parti fondé par le général Michel Aoun, hérité et présidé par son gendre Gebran Bassil, «CPL»), Antoine Chedid a fait preuve d’une extrême mauvaise foi. Il a oublié d’évoquer l’inaction de son Courant à conforter les chrétiens, à réclamer les prisonniers en Syrie, à parler des conséquences de leur alliance avec le Hezbollah, et à leur rôle permissif aux Syriens de coloniser le Liban sous prétexte de guerre en Syrie. Il n’a pas dit que son courant occupait les postes clés du gouvernement depuis 2011 et qu’il n’a rien fait pour contrôler l’arrivage massif des Syriens. Piètre prestation !
Patrick Karam, Vice-président de la région Ile-de-France, répondant à une question sur l’occupation iranienne du Liban à travers le Hezbollah (question adressée à Antoine Chedid), a affirmé que «c’est l’une des vérités du Liban que chacun peut l’interpréter selon son appartenance politique». Le virus aouniste frappe aussi en France.
Dario S.