(Paris, Rome, 10 mai 2024). Les troupes israéliennes ont avancé le long de la route principale qui sépare la ville de Rafah, à l’extrême sud de la bande de Gaza. La partie orientale a ainsi été complètement encerclée par les chars israéliens, qui attendent désormais de nouveaux ordres sur l’opportunité et la manière d’avancer.
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Le cabinet de sécurité israélien a voté pour approuver l’extension des opérations militaires dans la ville frontalière avec l’Égypte, mais deux sources interrogées par «Axios» précisent que l’extension sera limitée afin de ne pas contrarier les États-Unis, qui, à plusieurs reprises, ont déclaré qu’ils étaient contre une action militaire à Rafah, écrit «Il Tempo». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réitéré sa ferme opposition : « Une attaque terrestre massive contre Rafah conduirait à un désastre humanitaire ».
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Les civils palestiniens qui, au cours de ces mois de guerre, se sont rassemblés en masse dans la ville selon les instructions de l’armée israélienne, sont désormais en fuite, craignant une attaque imminente. L’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) estime qu’environ 110.000 personnes ont déjà quitté les lieux.
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Pendant ce temps, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté à une large majorité la reconnaissance de la Palestine en tant qu’État membre à part entière et a recommandé au Conseil de sécurité de réexaminer la question. Il y a eu 143 voix pour, neuf contre, dont les États-Unis et Israël, et 25 abstentions, dont l’Italie. La réaction de Tel-Aviv a été immédiate. « La décision d’améliorer le statut des Palestiniens aux Nations Unies est une récompense pour les terroristes du Hamas », a lancé le ministre des Affaires étrangères Israel Katz. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen), a déclaré que l’adoption de la résolution montre que le monde est en faveur des droits et de la liberté du peuple palestinien et contre l’occupation israélienne. En termes de négociations, le Hamas a fait savoir qu’il revoyait sa stratégie suite au rejet par Israël de sa contre-proposition. L’Egypte, l’un des principaux médiateurs, a demandé aux parties de faire preuve de flexibilité si elles souhaitent parvenir à un cessez-le-feu et à la libération des otages.
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Pendant ce temps, à Jérusalem-Est, l’UNRWA a décidé de fermer son siège après des événements survenus jeudi soir, lorsqu’un groupe d’Israéliens a mis le feu à deux reprises autour du bâtiment. Selon le commissaire général de l’agence onusienne, Philippe Lazzarini, l’incendie « avait causé d’importants dégâts dans les zones extérieures ». « Cibler les travailleurs et les ressources humanitaires est inacceptable et doit cesser », a pour sa part commenté le Secrétaire général António Guterres.