France: Gérald Darmanin a proposé sa démission à Emmanuel Macron qui l’a «refusée», annonce l’Elysée

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Le président de la République a demandé à la Première ministre et au ministre de l’Intérieur et des Outre-mer de lui faire des propositions pour avancer en levant ce blocage et aboutir à un texte de loi efficace.

Gérald Darmanin a proposé sa démission à Emmanuel Macron qui l’a « refusée », a annoncé l’Elysée, lundi 11 décembre dans la soirée, après le rejet surprise par l’Assemblée nationale de son projet de loi sur l’immigration. Le président de la République a demandé à la Première ministre et au ministre de l’Intérieur et des Outre-mer qu’il a reçu à l’Elysée lundi soir, de lui faire des propositions pour avancer en levant ce blocage et aboutir à un texte de loi efficace, poursuit l’Elysée. Suivez dans notre direct les réactions à l’adoption de la motion de rejet contre le projet de loi immigration.

  • Les députés LR et le RN ont voté pour la motion de rejet. « Votre gouvernement a laissé piétiner en commission le texte de fermeté du Sénat », a lancé au ministre le patron du groupe LR Olivier Marleix, qui réclame désormais un retour à la version du texte adoptée par le Sénat. « Si on avait un texte qui ressemble à celui du Sénat, on pourrait le voter », a-t-il déclaré en salle des Quatre Colonnes, après l’adoption de la motion de rejet.
  • La motion de rejet déposée par les écologistes adoptée. La gauche, la droite et l’extrême droite se sont accordées pour faire bloc autour de la motion de rejet préalable déposée par les écologistes pour interrompre d’emblée l’examen des quelque 2 600 amendements qui devaient être discutés sur le texte. Précisément, 270 députés ont voté pour ce rejet, tandis que 265 ont voté contre.
  • Jour J à l’Assemblée nationale. Après plus d’un an de tergiversations, le projet de loi immigration, défendu par le ministre de l’Intérieur, était arrivé dans l’hémicycle à 16 heures. Gérald Darmanin espérait y défendre son texte, adopté par la commission des lois, après une première lecture au Sénat. Mais ses projets ont été contrariés par le vote d’une motion de rejet préalable.
  • Un rejet « incompréhensible », selon la majorité. « Arithmétiquement, il y a plus d’opposants que de majorité, puisqu’on a une majorité relative », avait reconnu Gérald Darmanin. Mais « ce serait un déni de démocratie que de ne pas débattre », avait-il jugé lundi sur Europe 1. « Ce serait incompréhensible, l’Assemblée se tirerait une balle dans le pied », avait renchéri sa présidente, Yaël Braun-Pivet, sur RTL.
    (Francetvinfo)