(Roma, 16.11.2023). La députée du district de Jezzine (Sud) Ghada Ayoub du bloc parlementaire de la République Forte (Parti des Forces Libanaises «FL») est de passage à Paris avec un emploi du temps assez rempli.
Ghada Ayoub participe en effet à un colloque sur «le Liban à la croisée des chemins» à l’Assemblée nationale vendredi 17 novembre. Mais dès son arrivée à Paris, le 16 novembre, elle est l’invitée du journal télévisé de la chaine France 24 Arabe pour parler des menaces que laissent planer le Hezbollah au Pays du Cèdre.
«Seule l’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies peut éloigner le danger d’une extension du conflit… Le déploiement de l’armée libanaise à la frontière, avec la FINUL, conduit au retrait des milices armées et les empêche de provoquer Israël… Cette résolution aurait dû être appliquée et respectée depuis 2006 pour que le Liban cesse d’être un terrain de confrontation entre L’Iran via le Hezbollah et les factions palestiniennes d’une part, et Israël de l’autre», a-t-elle affirmé sur le plateau de France 24.
Madame Ayoub a par ailleurs affirmé que le Liban n’a pas le luxe de risquer de fragiliser l’armée. Ce qui a conduit l’opposition libanaise (à leur tête, le principal pilier des souverainistes libanais, les «FL», Ndlr) à réclamer le report de l’âge de la retraite du commandant en chef de l’armée. En effet, le mandat du général Joseph Aoun prendra fin en janvier prochain, et en l’absence d’un président de la République, il ne peut pas être remplacé. C’est ce que semble rechercher le Hezbollah et ses alliés, notamment le Courant Patriotique Libre, pour répandre le vide institutionnel à toute l’administration libanaise et accélérer l’effondrement de l’Etat au profit du mini-État que constitue le Hezbollah.
Par ailleurs, le bureau de représentation du parti des Forces Libanaises en France et le Bureau de Paris organisent un dîner en l’honneur de la députée dans un restaurant de la région parisienne pour évoquer la situation explosive au Liban et dans la région.
Paolo S.
