(Rome, Paris, 10.11.2023). «Nous avons été témoins d’attaques alarmantes qui ont tué et blessé des civils dans le sud du pays»
Des signes inquiétants d’escalade apparaissent le long de la Ligne bleue, la frontière entre le Liban et Israël. C’est ce qu’a déclaré le coordinateur des opérations humanitaires des Nations Unies pour le Liban, Imran Riza, dans un communiqué sur la situation au Pays du Cèdre, publié par le bureau des Nations Unies à Beyrouth, tel que rapporté par l’agence «Nova News».
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« Nous avons récemment été témoins d’attaques alarmantes qui ont tué et blessé des civils dans le sud du Liban, notamment des femmes, des enfants et des professionnels des médias », a déclaré Imran Riza, faisant référence aux trois petites filles et à leur grand-mère tuées lors d’une attaque israélienne le dimanche 5 novembre, et au journaliste de l’agence de presse « Reuters » Essam Abdallah. Riza a également parlé des « dégâts importants infligés aux propriétés privées, aux infrastructures publiques et aux terres agricoles, qui ont entraîné le déplacement de plus de 25.000 personnes », sans toutefois mentionner les formations paramilitaires libanaises (et palestiniennes alliées) dont les actions ont conduit à la mobilisation des Israéliens pour attaquer le Liban.
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Le responsable de l’ONU a ajouté que « même les guerres ont des règles », rappelant à toutes les parties « qu’elles doivent strictement respecter le droit international humanitaire lors des opérations militaires ».
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Riza a rappelé que « où qu’ils se trouvent, les civils, y compris les travailleurs humanitaires et médicaux, doivent être protégés », de même pour les biens civils qui doivent être sauvegardés.
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Le coordinateur a réitéré « l’engagement inébranlable des Nations Unies à continuer d’apporter secours et protection aux civils en détresse, où qu’ils se trouvent », et a appelé « toutes les parties à faire preuve de retenue » afin d’éviter une escalade.