Une «baisse importante» des dégradations lors des festivités du 14-Juillet en France, qui se déroulaient cette année sous haute surveillance après les récentes émeutes, a été observée, a assuré hier le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin.
«Les fêtes populaires, les concerts et les feux d’artifice ont pu se dérouler en France avec une baisse significative des dégradations par rapport à 2022», a tweeté le ministre de l’Intérieur.
Selon le bilan provisoire du ministère de l’Intérieur, la nuit de vendredi à samedi a été dans l’ensemble plus calme que l’année précédente. Un total de 255 véhicules incendiés a été recensé, contre 423 l’an dernier, a précisé le ministère. Il y a eu 96 interpellations et 7 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers blessés, contre 21 en 2022.
A Paris et en petite banlieue, «62 incendies de biens» ont eu lieu, soit une «baisse de 70%» par rapport à l’an dernier, a indiqué la préfecture de police. 53 personnes ont été interpellées dans cette zone, a ajouté la préfecture de police (soit moins de 80%).
Le ministère avait déjà observé une baisse des dégradations lors de la nuit du 13 juillet, traditionnellement marquée par des incidents. Comme la veille, 45.000 policiers et gendarmes, dont, pour la première fois un 14-Juillet, des unités d’élite, étaient mobilisés vendredi soir.