(Rome, Paris, 07.05.2023). Les généraux à la tête des deux factions se sont mutuellement accusés de violence, mais ne semblent pas avoir donné trop de poids aux pourparlers de paix en cours. Dans Khartoum assiégée, des avions de chasse ont bombardé des positions adverses tandis que les habitants sont barricadés chez eux privés d’eau, de nourriture, de médicaments et d’autres produits de première nécessité
Selon la chaine «Sky Tg24», de nouveaux échanges de tirs et des frappes aériennes ont éclaté aujourd’hui dans la capitale soudanaise, Khartoum, secouée par de violents combats depuis quatre semaines malgré les dernières tentatives d’instaurer un cessez-le-feu, soutenues par l’Arabie saoudite et les États-Unis. Plusieurs tentatives visant à faire taire les armes, bien que provisoires, ont été déclarées mais rapidement violées depuis le 15 avril dernier, date à laquelle les affrontements entre l’armée et les forces paramilitaires ont commencé dans le pays.
La situation au Soudan
Au moins 700 personnes ont été tuées dans les affrontements, pour la plupart des civils, et des milliers ont été blessées, un exode massif est en cours. Dans Khartoum assiégée, des avions de combat ont bombardé des positions opposées (ennemies) tandis que les habitants terrifiés sont barricadés chez eux, sans eau, sans nourriture, sans médicaments ni d’autres produits de première nécessité. De l’autre côté de la mer Rouge, dans la ville saoudienne de Djeddah, tout est mis en œuvre afin de poursuivre les négociations en vue d’un cessez-le-feu qui pourrait donner un sens aux efforts visant à apporter une aide humanitaire à la population assiégée. Les généraux à la tête des deux factions belligérantes se sont mutuellement accusés de violence, mais ne semblent pas avoir accordé trop d’importance aux pourparlers en cours.