Ukraine: selon un document, des forces spéciales britanniques, américaines et françaises sur le terrain

0
365

(Rome, Paris, 12.04.2023). Des soldats et des forces spéciales des pays de l’OTAN sont sur le terrain en Ukraine. Un soupçon connu de longue date qui émerge aujourd’hui sous la forme de rapports de renseignement dans des documents classifiés du Pentagone qui ont fait l’objet d’une fuite ces derniers jours, rapporte le quotidien «Il Tempo». Une révélation mise au jour par la BBC, destinée à amplifier les accusations de la Russie sur le rôle de l’Occident dans le conflit ukrainien. La chaine britannique indique que le Royaume-Uni est l’un des pays qui ont envoyé « des forces spéciales actives en Ukraine », selon l’un des documents confidentiels du Pentagone publiés en ligne.

Le document « confirme ce qui fait l’objet de spéculations discrètes depuis plus d’un an », commente la BBC qui admet que la présence de forces armées occidentales en Ukraine est susceptible d’être utilisée par Moscou pour prétendre qu’elle se bat non seulement contre le l’Ukraine mais aussi contre l’OTAN.

Selon le document, daté du 23 mars, le Royaume-Uni dispose du plus grand contingent de forces spéciales en Ukraine (50), suivi de la Lettonie (17), de la France (15), des États-Unis (14) et des Pays-Bas (1). Sans faire référence à des documents particuliers, le ministère britannique de la Défense a appelé dans un tweet à la prudence, déclarant que les informations contenues dans les fuites seraient « résolument inexactes », bien que le Pentagone ait confirmé l’authenticité des dossiers. « Le document ne dit pas où sont déployées les forces ni ce qu’elles font ». « Le nombre de personnes pourrait être faible et fluctuera sans aucun doute. Mais les forces spéciales sont par nature très efficaces » précise la BBC.

Entre-temps, le mystère plane sur le rôle de l’Egypte qui serait prête à fournir secrètement à la Russie 40.000 roquettes. La dernière révélation de documents américains top secrets divulgués sur les réseaux sociaux, jette encore le trouble sur le conflit en Ukraine.

A lire : L’Egypte prévoyait de «fournir des fusées à la Russie», selon des documents US top secret

L’information, publiée par le Washington Post, a cependant reçu une série de démentis de toutes parts. Le Caire parle de « falsification d’informations qui n’a aucun fondement ». Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, qualifie le scoop de « énième canular » et Washington déverse encore de l’eau sur le feu. « Rien n’indique que l’Egypte fournit à la Russie des armes létales », a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, précisant que Le Caire « reste » un « partenaire important » au Moyen-Orient.