Selon plusieurs médias français, un gendarme de 51 ans est décédé le 25 mars du coronavirus dans sa caserne de Maison-Alfort, en banlieue parisienne. Son décès a été confirmé ce jeudi 26 mars par la gendarmerie nationale. Le sous-officier de la gendarmerie a été retrouvé dans sa caserne après avoir été placée en arrêt maladie pour suspicion de Covid-19. Il était marié et père de trois enfants.
Le directeur général de la gendarmerie présente ses condoléances à la famille du sous-officier décédé hier soir, après une aggravation de son état de santé, alors qu’il était confiné pour une suspicion de Covid-19, a réagi le porte-parole de la gendarmerie nationale sur Twitter afin de rendre hommage à ce premier gendarme mort du virus. La gendarmerie a indiqué qu’elle allait tenter de recenser toutes les personnes ayant été en contact avec ce sous-officier au sein de la caserne, précisent les médias.
Les gendarmes, les policiers et le corps médical et paramédical sont en première ligne sur le front de la lutte contre la pandémie de Covid-19 mais dénoncent le manque de moyens de protection et leur épuisement physique et leur détresse morale. Les militaires sont mobilisés depuis des années dans le cadre de Vigipirate, le maintien de l’ordre et plus encore depuis le déclenchement de la contestation des Gilets jaunes. Le corps médical est épuisé par le Coronavirus, mais aussi par la mobilisation des derniers mois pour réclamer des moyens et de meilleures salaires. Aujourd’hui, les soignants rappellent qu’au lieu d’être écoutés et satisfaits, ils ont été réprimés par les autorités.