L’Iran fait l’objet de sanctions de la part des pays occidentaux en raison de son programme nucléaire, et a peu d’alliés au niveau international. Cela explique les raisons pour lesquelles Téhéran cherche aujourd’hui des alliés en Afrique. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, s’est récemment rendu en Tanzanie pour prendre la parole au Forum des affaires Iran-Tanzanie, un organisme qui vise à renforcer les relations économiques entre les deux pays, et a expliqué que l’Iran s’est engagé à établir des relations économiques avec plusieurs pays africains.
Pour démontrer cet engagement, commente Giuseppe De Santis dans le quotidien italien «Notizie Geopolitiche», un média spécialisé dans l’Actualité Géopolitique, Abdollahian a expliqué qu’en Tanzanie, il existe de nombreux secteurs dans lesquels investir et parmi ceux-ci, l’exploitation minière, l’agriculture, le tourisme et la pêche se distinguent, tandis que l’Iran peut offrir son expérience dans les technologies liées à l’extraction du pétrole.
Abdollahian a souligné que « ce forum constitue un point de départ pour la création de relations économiques plus étroites entre les deux pays », et que « l’Iran veut aider la Tanzanie à devenir un pays industrialisé ».
La visite du ministre iranien des affaires étrangères fait suite à celle que le même ministre a effectuée la veille au Mali, et là aussi l’Iran travaille à créer des relations économiques.
L’opération de Téhéran à l’égard de l’Afrique est une nouveauté sur la scène internationale, et il existe probablement des facteurs politiques en plus des intérêts économiques, car le renforcement de ces liens pourrait amener les pays africains intéressés à voter en faveur de la République islamique à l’ONU.