(Rome, Paris, 29 juin 2022). Une caméra de surveillance capte distinctement l’impact. Vingt personnes sont mortes, 59 ont été blessées
Du centre commercial Amstor de Krementchouk, qui a été frappé lundi, il reste un squelette métallique noirci par les flammes et entouré de débris de béton. Les victimes sont au nombre d’au moins 20, les blessés 59 dont 25 hospitalisées. Selon le site de la chaine italienne, la «Rai News», plus d’un millier de sauveteurs ont travaillé sans relâche toute une nuit, et encore le lendemain, pour enlever les décombres du bâtiment de plus de 10 mille mètres carrés réduit en cendres par les bombardements russes à Krementchouk, dans le centre de l’Ukraine, motivés par l’espoir de retrouver des survivants parmi les 36 personnes officiellement portées disparues. Mais après une journée entière de fouilles, le ministre de l’Intérieur Denys Monastyrsky a abandonné la partie, déclarant qu’il était désormais «certain» qu’il n’y avait pas de survivants sous les décombres.
Six membres du Conseil de sécurité de l’ONU (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Norvège, Irlande et Albanie, ainsi que l’Ukraine), ont condamné l’attaque. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a suggéré que l’ONU envoie une commission d’enquête.
Le ministère russe de la Défense a rejeté les accusations d’«atrocités» et de «barbarie», lancées par Kiev et les dirigeants du G7, affirmant avoir ciblé avec un «missile de précision» un dépôt dans lequel étaient entreposées des armes envoyées par les États-Unis et l’Europe, provoquant un incendie qui s’est ensuite propagé au centre commercial voisin, qui selon Moscou n’était «pas en activité».