France: l’ancien premier ministre Edouard Philippe, rien n’est décidé sur le second tour présidentiel

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Rien n’est décidé sur le scrutin de l’élection présidentielle française du 27 avril car il reste encore de nombreux éléments « inconnus » comme l’abstention. C’est ce qu’a déclaré dans une interview au journal « Le Figaro », comme le rapporte l’agence italienne «Nova», l’ancien Premier ministre français Edouard Philippe, aujourd’hui maire du Havre et chef du parti Horizons. Philippe affirme ne pas croire à la « disparition » du « front républicain » constitué des voix des électeurs de droite et de gauche pour barrer la route à la candidate Marine Le Pen. Nombreux sont qui « voteront pour le président de la République (Emmanuel Macron) sans enthousiasme, sans partager son programme, mais ils le feront parce qu’ils considèrent que la France sera moins bien lotie avec Le Pen », affirme l’ancien premier ministre, toujours selon Nova.
M. Philippe a ensuite commenté la décision du chef de file de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, de ne pas donner d’indications de vote à ses électeurs, se limitant à dire qu’il ne fallait pas voter pour Mme Le Pen. « Il y a une errance chez les responsables politiques qui ne font pas de distinction les deux candidats », a dit M. Philippe.
Pour les médias français, ce mardi 19 avril, les deux finalistes de la présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, vont mettre leur campagne en sourdine, le temps de se préparer au duel télévisé prévu demain, mercredi soir. Dans le camp du Président, plusieurs ténors alertent sur un risque de relâchement. « Le second tour n’est pas joué », préviennent Édouard Philippe, François Bayrou et Jean Castex. « Le second tour n’est pas joué ». Plusieurs soutiens d’Emmanuel Macron alertent sur tout risque de relâchement dans la dernière ligne droite de la présidentielle, alors que le président-candidat prend l’avantage dans les derniers sondages sur Marine Le Pen, selon les médias transalpins.