«Des crashes à 180 km/h sur la cible». L’arme de Biden qui fait trembler le Tsar

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(Paris, 05 avril 2022). Biden fournit à l’Ukraine des dizaines de drones capables d’abattre des chars russes en s’écrasant contre eux à 180 km/h : voici ce que sont les Switchblades et comment ils seront utilisés

Les États-Unis fournissent à l’Ukraine des drones « suicides », mieux connus sous le nom de drones kamikazes, pour détruire les chars russes d’un seul coup. Le nom technique est «Switchblade», une munition miniature conçue par «AeroVironment» et utilisée par diverses branches de l’armée américaine. Assez petit pour tenir dans un sac à dos, le «Switchblade» se lance à partir d’un tuyau, vole dans la zone cible et s’écrase sur sa cible en faisant exploser son ogive. Biden en a déjà donné dix exemplaires de dernière génération, mais le budget alloué à l’Ukraine en prévoit au moins 100 de plus : le coût de l’opération s’élève à 300 millions de dollars, comme le rapporte Alessandro Ferro dans le quotidien italien «Il Giornale».

Que sont les drones kamikazes

Pesant 20 kilogrammes, ils peuvent aussi être portés à l’épaule, ont une autonomie de vol de 40 kilomètres et peuvent s’attarder sur une cible pendant près de trois quarts d’heure avant de la percuter à une vitesse de 180 km/h détruisant le char grâce aux têtes spéciales perforantes. Le «Switchblade» existe en deux versions, la 300 et la 600. La première est conçue pour être un outil permettant d’augmenter la puissance de feu de précision pour une unité d’infanterie de la taille d’un peloton. Elle mesure 610 mm de long et pèse 2,7 kilogrammes, mallette de transport et lanceur compris, ce qui le rend suffisamment petit et léger pour être transporté par un soldat. Le plus puissant des deux modèles est le «Switchblade» 600, pesant 23 kilogrammes et embarquant une ogive antichar destinée à détruire les véhicules blindés. Ils ont été choisis pour leur facilité d’utilisation et parce que les opérateurs nécessitent relativement peu de formation avant utilisation.

Biden contre Poutine

Il y a seulement quelques jours, les nouvelles sur le budget pour l’achat de ces drones en faveur de l’Ukraine, ont été fournies par le Pentagone. Biden veut combattre l’ennemi russe de toutes les manières comme s’il était en première ligne de front. Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a expliqué que Washington « accorde la priorité aux types de matériel dont nous savons que les Ukrainiens ont le plus besoin », à commencer par les systèmes de défense anti-aériens et les blindés. Kirby a également promis à Kiev qu’il commencerait à expédier des drones «Switchblade» «assez tôt», comme l’a rapporté le quotidien italien «Il Messaggero». Ces derniers jours, Joe Biden et le président ukrainien Volodymr Zelensky s’étaient entretenus par téléphone pour « identifier des capacités supplémentaires pour aider l’armée ukrainienne à défendre son pays ».

A quoi ressemblent les drones russes

Mais la guerre visant à savoir qui a le plus gros drone ne fait que commencer : comme nous l’avions précédemment mentionné, les drones kamikazes russes sont plutôt des « munitions vagabondes », autrement dit, de petits UAV (Unmanned Air Vehicles) avec une petite charge de guerre capable de survoler une zone pendant un certain temps et frapper une fois la cible identifiée, un peu à la manière des drones américains fournis à l’Ukraine. Sur « le papier », cependant, ils n’ont pas la puissance de ceux des États-Unis. Cet armement russe particulier peut être utilisé individuellement ou en « essaims » pour détruire des cibles telles que des tranchées, des véhicules, des batteries d’artillerie et des concentrations de troupes. Les principaux drones kamikazes que Moscou possède dans ses arsenaux sont le Kub et le Lancet : tous deux ont été développés par le «Zala Aero Group», une division du célèbre Kalashinkov, qui fabrique le célèbre fusil d’assaut utilisé depuis des décennies dans les conflits à travers le monde.