(Rome, 17 mars 2022). Le président Emmanuel Macron l’a dit en présentant son programme électoral lors d’une conférence de presse tenue à Paris
La France doit intensifier ses investissements de défense pour « être en mesure de faire face à une guerre de haute intensité », a ainsi déclaré le président français Emmanuel Macron lors de la présentation de son programme électoral dans une conférence de presse tenue à Paris, cité par l’agence italienne «Nova News». « Nous devons avoir une nation capable de se défendre contre toutes les formes de risques », a déclaré le chef de l’Etat. Dans ce contexte, le locataire de l’Elysée a annoncé qu’en cas de sa réélection en avril, il demandera au chef d’état-major des armées de réévaluer « tous les besoins nécessaires ». Par ailleurs, le président français a promis de porter le budget de la défense nationale à 50 milliards d’euros en 2025. L’objectif est « d’investir massivement pour l’indépendance ». C’est l’un des éléments de la refondation du pacte, si essentiel entre nos armées et la nation », a déclaré le chef de l’Etat.
Six nouveaux réacteurs nucléaires d’ici 2050
La France, selon le président Macron, pourrait être la première grande nation à sortir de la dépendance du gaz et du pétrole. M. Macron a évoqué une « planification de la filière » utile pour atteindre ces objectifs et a ensuite confirmé son engagement à construire six nouveaux réacteurs nucléaires d’ici 2050 auxquels s’ajoute une phase d’étude pour huit autres. « L’énergie solaire sera multiplié par dix » et, toujours en 2050, la France disposera d’«une cinquantaine de parcs éoliens en mer», a promis le président, ajoutant que son projet en cas de réélection à la présidentielle d’avril, nécessite 50 milliards d’euros par an », tandis que les impôts subiront une baisse de 15 milliards d’euros par an. « J’ai ajouté aux baisses d’impôts de 2017 celles qui ont émergé lors du grand débat et de la crise des gilets jaunes », a déclaré Macron, expliquant que les impôts ont été réduits plus que promis.
S’agissant de « certains projets de cette campagne électorale » pour l’élection présidentielle française qui proposent « un repli, un retour à une forme de nostalgie », le président français a ensuite indiqué qu’il estimait que face aux peurs, il fallait « répondre avec une ambition lucide ».