Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne se réunissent jeudi et vendredi à Versailles pour réfléchir aux moyens de réduire leur dépendance envers le gaz et le pétrole russes et renforcer leur soutien à l’Ukraine, sans pour autant lui offrir l’intégration rapide au bloc communautaire qu’elle réclame.
« Trois pays ont officiellement demandé leur adhésion à l’UE, l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie. Nous aurons une discussion, une discussion importante, car nous devons envoyer un signal fort aux Ukrainiens. D’un autre côté, devrions-nous laisser un pays en guerre rejoindre l’UE ? Je ne pense pas, mais devons-nous fermer la porte et dire « jamais » ? Ce serait injuste », a déclaré le président français Emmanuel Macron.
« Avec Macron, nous avons discuté de la guerre et de ses conséquences pour l’Europe. L’Italie et la France sont alignées sur l’Union européenne. Nous avons demandé à plusieurs reprises à Poutine de cesser de bombarder les civils et nous continuerons à le faire. Une réponse à cette tragédie ne peut être qu’européenne », a déclaré le Premier ministre italien Mario Draghi répondant aux questions des journalistes à son arrivée au sommet de Versailles.