Iran: Saïd Khatibzadeh, «Téhéran cherche un accord stable et fiable à Vienne»

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(Rome, Paris, 10 janvier 2022). « Il y a eu de bons progrès », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères

«Ce qui se passe aujourd’hui à Vienne est le résultat des efforts de toutes les parties présentes d’aboutir à un accord fiable et stable», a déclaré lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran Saïd Khatibzadeh. «Il y a eu de bons progrès sur les quatre dossiers en discussion : la levée des sanctions, la question du nucléaire, la vérification et l’obtention de garanties», a-t-il ajouté, comme le rapporte la Rédaction de l’agence italienne «Nova News».

« Il existe d’autres questions importantes à discuter sur la question nucléaire, mais nous avons obtenu des résultats sur plusieurs points et nous avancerons encore s’il y a la volonté de tous », a déclaré Khatibzadeh. Le porte-parole a également évoqué le cinquième cycle de pourparlers entre l’Iran et l’Arabie saoudite, qui sera accueilli par l’Irak. « Le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian devrait se rendre en Chine cette semaine à l’invitation de son homologue chinois », a indiqué le porte-parole, selon lequel lors de la visite « diverses questions seront abordées dont la feuille de route entre les deux pays ». Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également annoncé que le président turkmène Gurbanguly Berdimuhamedov et le président vénézuélien Nicolas Maduro se rendraient prochainement en Iran, ajoute Nova News.

Selon le quotidien «Le Figaro», Les trois pays européens (la France, le Royaume-Uni, et l’Allemagne) ainsi que les États-Unis –qui s’étaient retirés en 2018 de l’accord et participent désormais de manière indirecte aux négociations–, avaient exprimé un certain pessimisme tandis que la menace d’une opération militaire contre l’Iran, notamment d’Israël, planait sur les discussions. Les négociations visent à faire revenir Washington dans le pacte, et à faire en sorte que la République islamique d’Iran renoue avec ses engagements, dont elle s’est détachée après le rétablissement des sanctions américaines à son encontre en 2018.