- La situation sanitaire est extrêmement tendue, déclare Jean Castex, qui évoque le «franchissement symbolique» des 100.000 cas quotidien samedi dernier. Le taux d’incidence national est supérieur à 700, au plus haut depuis le début de la crise, indique-t-il. «Nos soignants sont épuisés, et d’autres pathologies pèsent sur le niveau d’activité», indique-t-il, appuyant sur la nécessité de la vaccination.
- L’élément décisif est et demeure la vaccination, insiste Jean Castex, affirmant que les personnes hospitalisées en raison du Covid-19 sont principalement des personnes non vaccinées.
- Le délai pour bénéficier de la dose de rappel sera réduit à 3 mois dès demain, précise le Premier ministre.
- L’immense majorité des patients hospitalisés ne sont pas vaccinés, déclare Jean Castex. «Il n’y a pas photo sur la nature des hospitalisations. Nous faisons tout pour faire peser la contrainte sur les non-vaccinés», grâce à une politique d’aller-vers. «La vaccination n’empêche ni d’être contaminé ni de transmettre. Elle réduit cependant ce risque, mais surtout elle prémunit contre les formes graves, et cela reste vrai contre le variant Omicron», ajoute le premier ministre.
- Le gouvernement prévoit un accroissement des sanctions pour les faux pass sanitaires, avertit le Premier ministre.
- Il suffira désormais de trois mois pour bénéficier d’une troisième de vaccin, a annoncé le premier ministre, évoquant une vaccination «qui doit aller de l’avant» grâce au soutien de soignants et de militaires, notamment.
- Dans les lieux où le passe sanitaire s’applique, il faudra, dès le 15 janvier si le projet de loi sur le passe vaccinal est voté, justifier d’être vacciné pour pouvoir entrer, a annoncé Jean Castex. Ce projet des lois a d’ores et déjà été adopté par le conseil des ministres. Si le Parlement donne son aval, la présentation d’un test ne suffira plus.
- La loi prévoit également de durcir les sanctions contre les faux passes. «C’est un acte de mise en danger d’autrui, ce n’est pas admissible», avertit Jean Castex.
- Les grands rassemblements seront limités à une jauge de 2.000 personnes maximum à l’intérieur, et 5.000 à l’extérieur, a annoncé Jean Castex.
- Les concerts debout seront interdits, et la consommation alimentaire et de boissons sera interdite dans les transports collectifs, les cinémas, les installations sportives et les théâtres notamment. Dans les bars et les restaurants, la consommation se fera obligatoirement «assis», a annoncé Jean Castex.
- Le premier ministre a annoncé l’obligation du télétravail pendant trois voire quatre jours pour les postes qui le peuvent, et ce dès la rentrée. La ministre du Travail, Elisabeth Borne, recevra demain mardi les partenaires sociaux pour organiser l’application de cette mesure.
- Le gouvernement a décidé de ne pas imposer de couvre-feu le 31 décembre, a annoncé le premier ministre Jean Castex. Celui-ci insiste en revanche sur l’importance du respect des gestes barrières au cours de la soirée de la Saint-Sylvestre, avec notamment l’aération des pièces, le port du masque et la nécessité de réaliser un test avant de retrouver ses proches.
- La rentrée des classes ne sera pas reportée et aura lieu le 3 janvier comme prévu, en présentiel, a déclaré le premier ministre Jean Castex.
- L’exécutif a décidé de modifier la durée d’isolement des cas-contacts, aujourd’hui fixée à 14 jours avec le variant Omicron. Il annoncera cette nouvelle durée d’ici la fin de la semaine, le temps d’obtenir de nouvelles données.
- «Tout cela semble être un film qui n’en finit pas», déplore Jean Castex, qui explique que du progrès a été fait depuis la vaccination de Mauricette, première personne vaccinée en décembre 2020.
- Le variant Delta sévit toujours, explique Olivier Véran, qui alerte sur l’émergence d’Omicron, «au moins trois fois plus contagieux» que Delta. Des centaines de milliers de cas par jour sont attendus en janvier, craint le ministre de la Santé.
- Cette donnée optimiste reste cependant sujette à caution puisqu’Omicron circule actuellement majoritairement chez les jeunes, moins susceptibles de développer des formes graves. «Or on sait que quand le virus circule chez les jeunes, il circule plus tard dans les autres classes d’âge», fait valoir le ministre de la Santé.
- «Nous assumons de sanctuariser l’école», avance Olivier Véran, revenant sur la rentrée des classes maintenue en présentiel. «Il y a plus d’enfants hospitalisés pour cause de bronchiolite que pour cause de Covid», décrit-il, n’excluant pas des mesures supplémentaires si de nouvelles données attestent d’une dangerosité accrue du variant Omicron pour les enfants.
- Cette donnée optimiste reste cependant sujette à caution puisqu’Omicron circule actuellement majoritairement chez les jeunes, moins susceptibles de développer des formes graves. «Or on sait que quand le virus circule chez les jeunes, il circule plus tard dans les autres classes d’âge», fait valoir le ministre de la Santé.
- «Nous assumons de sanctuariser l’école», avance Olivier Véran, revenant sur la rentrée des classes maintenue en présentiel. «Il y a plus d’enfants hospitalisés pour cause de bronchiolite que pour cause de Covid», décrit-il, n’excluant pas des mesures supplémentaires si de nouvelles données attestent d’une dangerosité accrue du variant Omicron pour les enfants.