Selon l’agence italienne «ANSA», le Conseil des affaires étrangères de l’UE aurait donné son feu vert à une batterie de sanctions contre l’organisation paramilitaire russe Wagner, qui, selon l’UE, est impliquée dans des activités de « déstabilisation » et de violation des droits de l’homme en Libye, au Mali, en Syrie et en Ukraine. Les sanctions concernent, outre Wagner, huit personnes et trois entités liées à l’agence russe et comprennent une interdiction de voyager vers l’UE et le gel des avoirs situés en Europe.
Wagner est accusé par l’Union de « déclencher des violences, de piller des ressources naturelles », ainsi que d’être un partisan de « l’intimidation des civils » en Syrie, en Libye, en Ukraine et en République centrafricaine. En outre, le groupe paramilitaire étend « sa présence malveillante » au Sahel et constitue à ce titre une « menace » pour les habitants de ces zones, pour la macro-région et pour l’UE, indiquent les conclusions du Conseil des Affaires étrangères. Le feu vert a été donné à l’unanimité et témoigne de « la ferme détermination de l’UE à protéger ses intérêts et à faire face à ceux qui menacent la paix et la sécurité internationales », a-t-elle déclaré.