Migrants: 12 pays ont écrit à Bruxelles pour «financer des murs aux frontières»

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People walk past barbed wire in a forest in the Moroccan northern town of Fnideq on their way to the area at the border of Morocco and Spain, at the Spanish enclave of Ceuta, Tuesday, May 18, 2021. Ceuta, a Spanish city of 85,000 in Northern Africa, faces a humanitarian crisis after thousands of Moroccans took advantage of relaxed border control in their country to swim or paddle in inflatable boats into European soil. By Tuesday afternoon, nearly 8,000 people had crossed the border into the city since early Monday, the Spanish government said, including some 2,000 thought to be teenagers. (AP Photo/Mosa'ab Elshamy) People walk past barbed wire in a forest in the Moroccan northern town of Fnideq on their way to the area at the border of Morocco and Spain, at the Spanish enclave of Ceuta, on Tuesday, May 18, 2021. Ceuta, a Spanish city of 85,000 in Northern Africa, faces a humanitarian crisis after thousands of Moroccans took advantage of relaxed border control in their country to swim or paddle in inflatable boats into European soil. Around 6,000 people had crossed by Tuesday morning since the first arrivals began in the early hours of Monday, including 1,500 who are presumed to be teenagers. (AP Photo/Mosa'ab Elshamy)

(Rome, 08 octobre 2021). Selon le journal italien «Il Mattino», douze pays ont écrit aujourd’hui à la Commission européenne : il s’agit de l’Autriche, Chypre, le Danemark, la Grèce, la Lituanie, la Pologne, la Bulgarie, la République tchèque, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie et la République slovaque. La lettre est adressée à la Commission européenne et à la présidence tournante du Conseil de l’UE. Le sujet est celui du renforcement des frontières extérieures de l’Union (abordé par la réunion des ministres de l’Intérieur des 27 aujourd’hui à Luxembourg). Les douze pays demandent des clôtures et des murs frontaliers comme de nouveaux outils, afin de protéger les frontières extérieures de l’UE face aux flux migratoires.

Dans la lettre à la Commission et à la présidence tournante du Conseil de l’UE, ajoute «Il Mattino», les 12 pays demandent « de nouveaux outils qui permettent d’éviter, plutôt que de traiter plus tard, les graves conséquences des systèmes migratoires et d’asile surchargés et des capacités d’accueil épuisées, qui en fin de compte, affectent négativement la confiance dans la capacité à agir de manière décisive lorsque cela est nécessaire ». Dans le même temps, ces solutions européennes devraient viser à sauvegarder le régime d’asile commun en réduisant les « facteurs d’attraction »», lit-on dans un autre passage du document.