(Rome, 16 avril 2021). Le président américain, Joe Biden, est prêt à se montrer plus indulgent envers Poutine et appelle à des relations stables avec la Russie: ses propos à la presse.
Le jour des nouvelles sanctions contre Moscou, le président américain Joe Biden tend la main à Poutine. En fait, le 46e président américain souhaiterait non seulement des relations plus durables et plus stables avec la Russie, mais il a encore rappelé que les sanctions sont dues au fait qu’il veut restreindre «toute ingérence dans les relations entre les deux pays», non seulement pour les sanctions déjà déclenchées, mais aussi en ce qui concerne l’expulsion de 10 diplomates russes.
Malgré la recherche d’une meilleure relation, Biden continuera à frapper fort en cas de nouvelle ingérence contre la démocratie américaine. En outre, le président américain a rappelé avoir eu des conversations franches et respectueuses avec le président Vladimir Poutine. Selon les propos de Biden, les États-Unis auraient pu aller encore plus loin avec les sanctions, mais ont finalement décidé de prendre des mesures proportionnées.
Biden, l’invitation à Poutine : «les Etats-Unis et la Russie doivent travailler ensemble»
Mais le jour des sanctions américaines contre la Russie, Joe Biden a invité le président russe à une collaboration historique. Les États-Unis et la Russie devront travailler ensemble et pour le président des Etats-Unis, l’heure est à la désescalade. Les États-Unis demandent alors directement à Vladimir Poutine la tenue d’un sommet cet été. L’objectif, en fait, sera de lancer une stabilité stratégique.
Biden ne plaisante pas sur le futur sommet et rappelle comment, avec Poutine, il a la responsabilité de maintenir (et de faire avancer) les relations entre les deux pays. Le président américain a ensuite rappelé que les États-Unis et la Russie sont deux pays très patriotiques et que, pour cette raison, les deux peuples doivent viser un avenir pacifique pour le monde. À la fin de son discours, Joe Biden a néanmoins défendu l’intégrité territoriale de l’Ukraine, mais n’a pas fait de commentaire sur l’opposant de Poutine, Alexei Navalny.
Loris Porciello. (inews24)