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Nous allons accroître cette production européenne [de vaccins] dès les prochaines semaines, afin de produire totalement pour nous-mêmes, et d’être, d’ici à l’été, le continent qui produit le plus de vaccins dans le monde.
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ll s’agit aussi d’empêcher que d’autres pays développés se servent sur le dos de l’Europe alors que certains contrats (…) ne sont pas respectés. Notre devoir, c’est d’être en situation d’avoir de tels mécanismes pour avoir ces doses.
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La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, déclare qu’AstraZeneca doit « rattraper » ses retards de livraisons à l’Union européenne avant d’exporter ses doses. Ursula von der Leyen l’UE évoque un mécanisme inauguré en janvier, visant à contrôler les exportations des doses produites dans des Etats membres. Il prévoit de bloquer ces exportations à destination de pays eux-mêmes producteurs de vaccins, composants ou équipements, et qui ne livrent pas l’Union européenne.
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L’intégralité des contrats passés entre Pfizer et l’UE ont été honorés. Les engagements contractuels pris avec Moderna sont honorés. Mais les engagements avec AstraZeneca ne l’ont pas été, et de très loin. Je souhaite que les saisines faites en Italie permettront de livrer en temps et en heure les Européens. Emmanuel Macron vise directement AstraZeneca, qu’il accuse de ne pas avoir passé le contrat honoré avec les Etats membres. Quand il évoque « les saisines », il fait référence à la découverte de 29 millions de doses dans un site de mise en flacon à Anagni, au sud de Rome.
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« C’est la fin de la naïveté », ajoute Emmanuel Macron. Comme Ursula Von der Leyen, un peu plus tôt, il déclare qu’il faudra « bloquer toutes les exportations aussi longtemps que des laboratoires ne tiendront pas leurs engagements avec les Européens ».
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Le chef de l’Etat a estimé qu’il « nous faudra retrouver le goût du risque pour les vaccins de seconde génération et pour les innovations techniques et scientifiques que l’Europe doit avoir ». « Je n’ai pas de fausse pudeur, je considère que les Etats-Unis ont été plus innovants, ambitieux. Ils ont su davantage rêver que nous et ont mis des sommes très importantes pour innover plus vite et plus fort et ils ont eu raison », a-t-il affirmé. « Certains sont allés plus vite que nous, il faudra en tirer toutes les conséquences », a affirmé Emmanuel Macron quant à la campagne de vaccination européenne.
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« Est-ce que le 29 janvier, nous aurions dû confiner le pays ? Nous en avons fait l’expérience collective et donc je peux vous le dire, nous avons eu raison de ne pas confiner la France à la fin du mois de janvier, car il n’y a pas eu l’explosion prévue par tous les modèles », a affirmé le chef de l’Etat. « Je peux vous affirmer que je n’ai aucun mea culpa, aucun remord, aucun constat d’échec à faire », a-t-il ajouté.