(Rome le 1er février 2021). Interrogé par la chaine américaine, le secrétaire d’État évoque la Corée du Nord et d’éventuelles autres sanctions, l’Iran et l’accord nucléaire, et la disponibilité pour accueillir les fugitifs de Hong Kong.
La diplomatie américaine recommence. Voici les premières déclarations d’intention du secrétaire d’État américain Anthony Blinken qui s’est exprimé aujourd’hui dans une interview avec la chaine NBC parlant de trois relations diplomatiques clés pour le pays aux étoiles et aux rayures, à savoir celles avec le continent asiatique Hong Kong et la Corée du Nord, il est également important pour les relations avec la Chine, et celui avec l’Iran pour l’accord nucléaire.
Hong Kong
Le chef de la diplomatie américaine ouvre la voie à l’accueil des fugitifs de Hong Kong. « S’ils sont victimes de la répression des autorités chinoises, nous devrions faire quelque chose pour leur donner refuge », a-t-il déclaré à NBC, évoquant un « profond problème » concernant le manque de transparence de Pékin sur le Coronavirus, rappelant les retards et les obstacles dans l’accès des inspecteurs de l’OMS sur les sites de Wuhan où le virus a été détecté pour la première fois. Blinken a ensuite souligné que «le défi que nous pose la Chine, dépend plus de la faiblesse causée par nous-même que de sa force émergente», expliquant que les États-Unis avec Joe Biden vont reprendre la force contre la Chine en revenant à l’engagement dans les affaires mondiales et dans les institutions internationales « parce que là où nous nous sommes retirés, la Chine nous a remplacés ». Les mots sonnaient comme une réprimande à Donald Trump et à ses politiques contre le multilatéralisme.
La Corée du Nord
Dans la même interview, Blinken a également parlé de la Corée du Nord, affirmant qu’il pourrait y avoir d’autres sanctions en coordination avec les alliés (des américains), comme moyen de dénucléariser la Corée du Nord. Le diplomate américain a évoqué d’autres outils, y compris des incitations diplomatiques non spécifiées.
L’Iran
Interrogé sur l’énergie nucléaire iranienne, Blinken a répondu que si Téhéran continue de lever les restrictions sur son programme nucléaire, il ne faudra peut-être que «quelques semaines» avant qu’il ne soit en mesure de produire suffisamment de matières fissiles pour créer une arme nucléaire. Blinken a ensuite souligné que les États-Unis sont prêts à revenir et à respecter l’accord nucléaire si l’Iran fait de même, et à travailler avec les alliés pour parvenir à un accord « plus durable et plus fort » qui inclut d’autres questions.