Selon l’agence italienne Nova, le porte-parole de l’Armée nationale libyenne autoproclamée (ANL), Ahmed Al-Mismari, a révélé que les Nations Unies déploieraient des observateurs non armés pour surveiller le cessez-le-feu dans la ville de Syrte. S’adressant à la chaine «al-Hadath», le responsable de Benghazi a expliqué qu’il s’agissait de civils et d’officiers à la retraite et non de soldats de la paix ou de forces de séparation, ajoute Nova. Il a souligné que cette procédure s’inscrit dans le cadre de ce qui a été convenu lors des négociations. Al-Mismari a souligné que le retrait des forces étrangères et des mercenaires représentera une étape importante vers l’établissement de la confiance et la restauration de l’État si les Nations Unies parviennent à le sécuriser dans un délai de 90 jours. Le secrétaire général (de l’ONU) Antonio Guterres a recommandé hier le déploiement d’observateurs internationaux en Libye sous les auspices des Nations Unies pour surveiller l’accord de cessez-le-feu conclu en octobre à partir d’une base de la ville stratégique de Syrte, porte d’entrée des principaux champs pétrolifères du pays, tandis que la Tunisie a annoncé l’espoir d’approuver dans les meilleurs délais une résolution des Nations Unies sur la Libye.