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Nouvelles sanctions américaines contre l’Iran et la Libye

Les autorités américaines ont annoncé mercredi des sanctions contre une milice libyenne alliée au maréchal Khalifa Haftar et son dirigeant, accusés de violations des droits humains dans une ville proche de Tripoli, où des charniers ont été découverts en juin.

« Mohamed al-Kani et la milice Kaniyat ont torturé et tué des civils lors d’une campagne cruelle d’oppression en Libye », a déclaré dans un communiqué le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin. Ces sanctions s’appliquent dans le cadre de la loi « Magnitsky », du nom d’un avocat russe mort en détention, qui vise à lutter contre la corruption et les atteintes aux droits humains. Mohamed al-Kani et sa milice Kaniyat ont pris le contrôle ces dernières années de la ville de Tarhouna, à 80 km au sud-est de Tripoli. En avril 2019, la milice a fait allégeance au maréchal Haftar, homme fort de l’Est libyen qui a lancé une offensive sur Tripoli, siège du Gouvernement d’union nationale (GNA). Le 5 juin dernier, les forces loyales au GNA ont repris possession de Tarhouna, où au moins 11 charniers ont été découverts, contenant les corps de femmes, d’enfants et de vieillards, selon le communiqué du Trésor. Plus d’une centaine de dépouilles ont été retrouvées, selon les autorités chargées des exhumations.

Sur un autre plan, le 25 novembre, les États-Unis ont annoncé qu’ils imposeraient de nouvelles sanctions contre quatre entités liées à la République islamique d’Iran. La nouvelle a été rapportée par l’Envoyé spécial des États-Unis pour l’Iran, Elliott Abrams, qui a révélé qu’il s’agissait d’entités russes et chinoises impliquées dans des activités de promotion du programme de missiles iranien. Abrams, a averti que Washington continuerait d’exercer des pressions sur Téhéran, avec de nouvelles sanctions attendues jusqu’en janvier, liées aux armes, aux armes de destruction massive et aux droits de l’homme. À partir de janvier 2021, l’affaire passera à la nouvelle administration, dirigée par le président Joe Biden. (Médias)

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