Davantage de nitrate d’ammonium, la substance à l’origine des explosions meurtrières de Beyrouth début août, a été découvert dans les environs du port de la capitale libanaise, a communiqué l’armée jeudi. Plus de 4 tonnes de nitrate d’ammonium ont en effet été trouvées tout près d’une entrée du port, selon les médias locaux. Ce sont des ingénieurs de l’armée qui avaient été chargés de vérifier le contenu de différents conteneurs qui ont fait cette découverte. Le département des douanes portuaires avaient demandé cette inspection. Les quatre conteneurs vérifiés contenaient « une certaine quantité de nitrate d’ammonium, pour un poids d’environ 4 tonnes et 350 kilos », indique l’armée. Des unités de l’armée « se chargent » de cet encombrant chargement, est-il précisé, sans davantage de détails.
Parallèlement, on apprenait jeudi qu’un éventuel survivant de l’explosion a été localisé mercredi soir, près d’un mois après le drame. Des scanners thermiques ont détecté des battements de cœur sous des décombres signalés par un chien renifleur d’une équipe de sauveteurs chiliens présents sur place, a indiqué la préfecture de la capitale libanaise. Au micro d’une chaine locale, un secouriste libanais a par ailleurs indiqué que les scanners avaient capté «19 respirations par minute».