Le port du masque sera obligatoire partout, dès que l’on est à l’extérieur, à Paris et dans la petite couronne (la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne) à partir de vendredi 28 août, à 8 heures, annoncent les autorités. Cette mesure prévaut pour tous les piétons circulant à l’extérieur dans les espaces publics (les rues, les parcs, etc), les joggeurs, les utilisateurs de vélos, deux-roues, trottinettes et autres engins de mobilité personnels, motorisés ou non. Les usagers circulant à l’intérieur des véhicules à moteur (voitures des particuliers, camionnettes ou poids lourds des professionnels) seront dispensés de cette obligation. Face à la forte progression des contaminations dans la capitale, le préfet de Paris, Didier Lallement, avait déjà pris un arrêté imposant à partir du 8 août le port du masque en plein air dans des zones où le respect de la distanciation physique est rendu difficile par la forte fréquentation, comme certaines rues, les berges ou encore les marchés et brocantes. Un second arrêté a étendu cette obligation à partir du 15 août –y compris lors de la pratique sportive– dans des quartiers entiers de la capitale, dont les arrondissements du centre, les Batignolles ou les Champs-Elysées par exemple. Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros. Selon l’agence italienne AGI, Demain, pour répondre aux journalistes lors de la conférence de presse, sera le président Emmanuel Macron. Pour la première fois depuis le début de la pandémie, le chef de l’Etat rencontrera personnellement les journalistes pour une séance de questions-réponses, inaugurant un automne et une seconde moitié de son mandat qui s’annonce particulièrement complexe, dans un contexte de crise sanitaire et économique. Le 3 septembre, Macron et son exécutif présenteront en détail le vaste plan de relance économique de 100 milliards d’euros post-Covid. Le Premier ministre Castex a anticipé que «cela aidera l’ensemble de notre économie à se transformer afin d’atteindre une plus grande souveraineté, une transition écologique et une modernisation de nos réseaux et infrastructures». (France Info/AGI)