TSL-Liban: pas de «preuves» de la responsabilité directe du Hezbollah ou du gouvernement syrien

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Il n’y a pas de « preuves » de la responsabilité directe des dirigeants de la Syrie et du Hezbollah dans l’assassinat qui a coûté la vie à l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005 à Beyrouth, a estimé le Tribunal spécial pour le Liban qui a ouvert mardi à midi (heure de Beyrouth) la séance du prononcé du verdict, deux semaines après la double explosion du 4 août qui a ravagé Beyrouth.

Le tribunal estime « que la Syrie et le Hezbollah auraient pu avoir des raisons d’éliminer M. Hariri et ses alliés politiques cependant, il n’existe aucune preuve de quelque implication que ce soit de la direction du Hezbollah dans le meurtre de M. Hariri et il n’y a pas non plus de preuve directe d’une implication syrienne », a déclaré le juge président David Re, en lisant un compte-rendu de la décision du tribunal.