Syrie: de nouvelles sanctions étendues à Hafez al-Assad junior

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En vertu de la loi américaine sur la loi «César» publiée à la mi-juin, le Bureau du contrôle des avoirs étrangers du Département du Trésor américain «OFAC» a inscrit mercredi sur sa liste noire de nouvelles personnes, dont Hafez le fils du président Bachar al-Assad qui a ainsi rejoint sa mère Asma al-Assad, ajoutée en juin à la liste noire dans le cadre de la nouvelle série de sanctions contre Damas.

Quant au président syrien, il est sanctionné par Washington depuis le début de la répression visant à mater un mouvement de révolte populaire (en 2011), qui a rapidement abouti à une guerre dévastatrice ayant fait plus de 500.000 morts et des millions de réfugiés et de disparus. Un des émissaires américains pour la Syrie, Joel Rayburn, a évoqué «une montée en puissance» du fils de Hafez al-Assad junior au sein de la famille. De manière plus générale, «on a constaté une tendance, parmi les acteurs importants du régime syrien», «à utiliser les enfants majeurs de leur famille pour poursuivre les affaires tout en contournant les sanctions».

«L’armée du régime est devenue le symbole de la brutalité, de la répression et de la corruption», a déploré le Secrétaire d’Etat US Mike Pompeo dans un communiqué, appelant à mettre «fin» à cette guerre «inutile et brutale». Le Trésor américain a de son côté sanctionné aussi l’homme d’affaires syrien Wassim Anouar al-Qattan, «qui a conclu plusieurs contrats avec le gouvernement de Syrie pour développer des centres commerciaux et des hôtels détenus par l’État à Damas». D’autres sources parlent de 9 entités (14 selon le quotidien Le Figaro) sur les listes des sanctions pour avoir soutenu et enrichi le régime syrien en construisant des propriétés de luxe, dans le cadre de la deuxième mesure qui contient aussi des investisseurs bien connus en Syrie qui soutiennent les plans et les massacres du régime dans le pays, et qu’ils sont également complices d’Assad dans la destruction de l’économie syrienne.