L’homme interpellé après l’incendie dans la cathédrale de Nantes le 18 juillet dernier a été de nouveau placé en garde à vue puis présenté samedi 25 juillet au parquet. Le procureur de la République de Nantes Pierre Sennès requiert son placement en détention, et indique que la piste criminelle est désormais privilégiée. « L’infraction visée dans le réquisitoire introductif du parquet est punie d’une peine de 10 ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende », écrit le procureur dans un communiqué. « Les premiers résultats communiqués par le laboratoire central de la Préfecture de police de Paris amènent à privilégier la piste criminelle », précise procureur. L’homme, un bénévole du diocèse, avait été interpellé dans la foulée de l’incendie, et remis en liberté le lendemain sans poursuite, dans le cadre de l’enquête ouverte pour « incendie volontaire » par le parquet. Il a de nouveau été interpellé samedi à 6h15. (TV/Médias)