L’Iran a suspendu l’exécution de trois personnes impliquées dans les manifestations de novembre 2019 et condamnées à mort, a déclaré ce dimanche un avocat des accusés. « Nous avons transmis une demande (pour un nouveau procès) à la Cour suprême et elle l’a acceptée. Nous espérons que le verdict sera annulé », a déclaré au téléphone Me Babak Paknia.
L’Autorité judiciaire avait annoncé mardi la confirmation de la peine de mort pour ces trois personnes, affirmant que des preuves avaient été trouvées sur leurs téléphones selon lesquelles elles avaient incendié des banques, des bus et des bâtiments publics lors de ces manifestations. Selon les journaux iraniens, les trois condamnés à mort sont Amirhossein Moradi, 26 ans, vendeur de téléphones portables, Saïd Tamdjidi, un étudiant de 28 ans, et Mohammad Radjabi, 26 ans. « Nous espérons vraiment que la peine (de mort) sera annulée, étant donné que l’un des juges de la Cour suprême s’est déjà opposé au verdict », a écrit la défense des accusés dans un communiqué publié ce dimanche par l’agence officielle Irna. L’annonce de la confirmation du verdict a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux et nombreux internautes ont appelé à l’arrêt de l’exécution en utilisant le hashtag « NePasExecuter » notamment sur Twitter et Instagram. (L’Express)