Le gouvernement libyen, reconnu par l’ONU, a interrompu, mardi, les pourparlers entamés sous l’égide des Nations unies. Il accuse les forces du maréchal Haftar, qui tient l’Est, d’avoir bombardé le port de Tripoli.
« Nous annonçons la suspension de notre participation aux pourparlers militaires jusqu’à ce que des positions fermes soient adoptées à l’encontre de l’agresseur (Khalifa Haftar) et ses violations » de la trêve, a indiqué le GNA (le gouvernement libyen d’union nationale) dans un communiqué.
Les négociations auxquelles prenaient part cinq membres du GNA et cinq représentants du maréchal Haftar, homme fort de l’Est libyen, s’étaient ouvertes à Genève, après le sommet organisé le 19 janvier à Berlin, pour pérenniser le fragile cessez-le-feu obtenu un peu plus tôt par la Turquie et la Russie. (Agences)