(Rome, 03 octobre 2025). Le monde du journalisme est une nouvelle fois endeuillé. Le photojournaliste français Antoni Lallican a perdu la vie en Ukraine, victime d’une attaque de drone alors qu’il couvrait le conflit dans le Donbass. Son décès, une première dans ce contexte, soulève une vive émotion dans le monde du journalisme et relance les appels à la protection des reporters de guerre. C’est le premier journaliste à perdre la vie de cette manière depuis le début du conflit
Le photojournaliste français Antoni Lallican a été tué par une frappe de drone en Ukraine. La Fédération européenne des journalistes (FIJ), la Fédération internationale des journalistes (IFJ), et le Syndicat national des journalistes (SNJ) ont annoncé la nouvelle et présenté leurs condoléances à la famille et aux proches de Lallican.
Dans un communiqué, les Fédérations «condamnent ce crime de guerre et appellent les autorités à ouvrir une enquête pour identifier les responsables». C’est la première fois qu’un journaliste est tué par une frappe de drone en Ukraine.
Les circonstances du meurtre, survenu vendredi matin à 9h20, heure locale, font toujours l’objet d’une enquête. Un journaliste ukrainien, Heorgiy Ivanchenko, a également été blessé lors de la même attaque. Les deux journalistes portaient des équipements de protection et des gilets pare-balles portant l’inscription «Presse». Lallican, résidant à Paris, était en mission dans le Donbass pour l’agence de photojournalisme Hans Lucas, basée à Carcassonne. Ses travaux ont été publiés dans de nombreux médias, dont Le Monde, Le Figaro, Libération, Mediapart, Der Spiegel, Zeit et Die Welt.