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Syrie : grâce aux services de renseignements irakiens, un attentat contre Al-Charaa a pu être évité

(Rome, 19 septembre 2025). Selon des révélations explosives publiées par le quotidien libanais «An-Nahar», les services de renseignement irakiens ont alerté Damas d’un plan secret visant à assassiner le président syrien Ahmed al-Charaa

Les services de renseignement irakiens, comme le rapporte l’agence italienne «Nova News», ont transmis à Damas des informations permettant de déjouer un complot visant à assassiner le président syrien Ahmed al-Charaa. Selon des sources sécuritaires de haut niveau, citées par le journal libanais «An-Nahar», le complot présumé coïncidait avec la préparation d’attentats par des groupes extrémistes contre des zones habitées par des minorités à travers la Syrie, visant à déclencher des affrontements interconfessionnels.
Ces informations laissent entrevoir une tentative coordonnée de plonger le pays dans le chaos, en frappant à la fois la tête de l’État et le tissu social syrien. Selon une source régionale, cette affaire met en lumière la détermination de forces obscures à frapper au cœur du pouvoir syrien et à déchirer le fragile tissu social du pays. Aujourd’hui, une question hante les esprits : qui tire les ficelles de ces forces extrémistes prêtes à embraser tout un pays ?

«Si l’accusation contre l’Iran et le Hezbollah se confirmait, elle ferait basculer l’affaire d’un simple complot en un enjeu régional majeur, une manœuvre de déstabilisation destinée à remodeler l’équilibre des forces en Syrie et dans cette région du Moyen-Orient», ajoute la même source.

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Il est utile de rappeler que pour certains analystes, une accusation fait surface : seuls des acteurs disposant d’un intérêt stratégique à maintenir la Syrie en flammes et fragmentée (notamment l’Iran et son mandataire armé le Hezbollah, qui refuse de remettre ses armes à l’Etat libanais) pourraient tirer profit d’une telle stratégie de déstabilisation. Ces voix avancent que, provoquer des affrontements internes, affaiblirait les autorités centrales et consoliderait un retour de l’influence iranienne dans la région.

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