(Rome, 09 août 2025). Le ministre britannique des Affaires étrangères, Lammy, et le vice-président américain, J.D. Vance, animeront la réunion à Chevening House, la résidence de campagne du ministre britannique des Affaires étrangères dans le Kent. Ursula von der Leyen absente
Exclue du sommet du 15 août en Alaska, l’Europe tente de jouer un rôle au Royaume-Uni, qui accueillera cet après-midi une réunion entre les conseillers à la sécurité nationale des États-Unis, de la Commission européenne, de l’Ukraine et de plusieurs pays de l’UE afin de définir une position commune avant le face-à-face entre Donald Trump et Vladimir Poutine, écrit «Il Fatto Quotidiano».
Un porte-parole de Downing Street, cité par la BBC, a indiqué ce matin que Keir Starmer avait discuté de cette réunion avec Volodymyr Zelensky, convenant qu’il s’agirait d’un «forum essentiel pour discuter des progrès vers une paix juste et durable». «Les deux dirigeants», a ajouté le porte-parole, «ont salué la volonté du président Trump de mettre fin à cette guerre barbare et ont convenu que la pression devait continuer d’être exercée sur Poutine pour qu’il mette fin à cette guerre illégale».
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, et le vice-président américain, J.D. Vance, présideront la réunion, qui se tiendra à Chevening House, la résidence de campagne du chef de la diplomatie britannique dans le Kent, où Vance et sa famille passent actuellement leurs vacances d’été. D’après les informations disponibles, ajoute le journal italien, y participeront également les représentants de l’Italie (dont l’ambassadeur Fabrizio Saggio, conseiller diplomatique de Giorgia Meloni), de la France, de l’Allemagne et de la Pologne.
Ursula von der Leyen, en revanche, ne sera pas présente en personne. La présidente de la Commission européenne «est restée en contact avec les dirigeants de l’UE en préparation de la réunion de cet après-midi entre les représentants du Royaume-Uni, de l’Union européenne, de l’Ukraine et des États-Unis», rapporte son service de presse. Le chef de l’exécutif européen «restera en contact régulier» avec les dirigeants, «notamment concernant l’issue de la réunion». Elle sera représentée par un haut fonctionnaire de la Commission européenne.
Un expert italien rapporte que les discussions actuelles, à une semaine du sommet historique, visent à préparer le terrain. Mais «les positions actuelles restent éloignées, notamment sur les territoires». «L’UE cherche à peser via des réunions préparatoires, tout en restant marginalisée du lieu du sommet. Washington et Moscou semblent prêts à négocier un gel plutôt qu’une résolution définitive». Et d’ajouter que «d’autres crises (comme le Liban ou Gaza) mobilisent la diplomatie européenne, illustrant un contexte international très tendu et fragmenté».