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J.D. Vance : «fermer le détroit d’Ormuz serait suicidaire pour l’Iran»

(Rome, 22 juin 2025). Selon les médias locaux, le Parlement iranien aurait approuvé la fermeture du détroit d’Ormuz

La décision de fermer le détroit d’Ormuz, une route commerciale majeure, serait suicidaire pour l’Iran. C’est ce qu’a déclaré le vice-président américain J.D. Vance lors d’une interview accordée à NBC News, rapportée par l’agence italienne «AGI».

«Toute leur économie dépend du détroit d’Ormuz. S’ils veulent la détruire et perturber le monde, je pense que ce serait leur choix», a-t-il expliqué. «Mais pourquoi feraient-ils cela ? Je ne pense pas que ce soit logique».

J.D. Vance a aussi ironisé sur la stratégie militaire de Téhéran :

«Les Iraniens ne sont clairement pas très doués pour la guerre. Peut-être devraient-ils suivre l’exemple du président Trump et donner une chance à la paix», a déclaré Vance. «S’ils sont sérieux, je vous garantis que le président des États-Unis l’est aussi», a conclu Vance. Le vice-président américain J.D. Vance a exprimé l’espoir que l’Iran n’entre pas dans une spirale d’action-réaction, mais progresse vers la paix.

«Notre intérêt national est que l’Iran ne se dote pas de l’arme nucléaire», a-t-il réitéré lors d’une autre interview sur MSNBC. «Si les Iraniens voulaient envenimer la situation en attaquant les troupes américaines, je pense que ce serait une erreur catastrophique», a-t-il averti.

Pour Vance, toute stratégie iranienne de «pression par le blocus» serait vouée à l’échec : «L’Iran ne peut pas survivre à une confrontation ouverte avec les États-Unis et leurs alliés. Fermer le détroit d’Hormuz, c’est franchir une ligne rouge. Ce serait une folie suicidaire».

Ces déclarations résonnent comme un message adressé non seulement à Téhéran, mais aussi aux chancelleries européennes qui tentent de relancer le dialogue nucléaire. Washington semble vouloir réaffirmer ses lignes rouges, à l’heure où la guerre en Ukraine et les tensions en Asie détournent une partie de l’attention stratégique américaine.

À ce stade, la fermeture du détroit d’Ormuz, par lequel transite environ 20 % du pétrole et du gaz mondiaux, n’est pas encore définitive. Le Conseil suprême de sécurité nationale doit encore se prononcer pour entériner ou non la décision votée par le Parlement iranien.

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