(Roma, 11 juin 2025). Cette menace intervient quelques jours avant le sixième round de négociations nucléaires entre l’Iran et les États-Unis
Dans un contexte de tensions croissantes entre l’Iran et les États-Unis, le ministre iranien de la Défense, le général Aziz Nasirzadeh, a déclaré que son pays n’hésiterait pas à frapper les bases militaires américaines dans la région si un conflit devait éclater.
Cette annonce intervient quelques jours avant le sixième round de négociations nucléaires entre l’Iran et les États-Unis, alors que les forces américaines ont récemment intensifié leurs déploiements dans le Golfe, notamment avec l’arrivée d’un groupe aéronaval dans les eaux internationales proches de l’Iran.
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Washington a, à plusieurs reprises, affirmé vouloir assurer la sécurité de ses alliés et maintenir la libre circulation maritime dans le détroit d’Ormuz, mais pour Téhéran, il s’agit d’une provocation directe.
Le général Nasirzadeh, ancien commandant de la force aérienne iranienne, aujourd’hui à la tête du ministère de la Défense, a souligné que l’Iran possède désormais les capacités militaires pour frapper rapidement et avec précision n’importe quel site militaire américain dans la région.
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Selon de nombreux analystes, cette menace vise autant à dissuader une action américaine qu’à renforcer la position de l’Iran dans les discussions en cours. En effet, la déclaration du ministre de la Défense ne signifie pas nécessairement une intention d’attaquer à court terme, mais plutôt un message adressé à Washington et à ses alliés du Golfe : d’une part, toute frappe contre le territoire iranien ou ses forces, sera payée au prix fort, militairement et politiquement ; de l’autre, de telle déclaration permet aussi à Téhéran de renforcer la cohésion interne autour d’un discours de résistance et de souveraineté, en période de pressions économiques continues et de tensions sociales latentes.
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Roma, Par Dario S.