(Rome, 14 mai 2025). Le magnat a déclaré que Qatar Airways a signé une commande de 160 avions auprès de Boeing
Le président américain Donald Trump a entamé la deuxième étape de sa tournée diplomatique de trois jours dans le Golfe avec une visite au Qatar, dans un contexte marqué par des nouvelles tentatives de résolution du conflit au Moyen-Orient. Cette démarche intervient peu après la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander, un geste qui semble avoir rouvert la voie à un dialogue international sur la libération des otages et un éventuel règlement global du conflit régional, comme le rapporte la chaine «TG LA7».
Des négociations sensibles à Doha
Les négociations se déroulent à Doha, où sont arrivés les envoyés américains Steve Witkoff et Adam Boehler, ainsi qu’une délégation israélienne et des représentants du Hamas. Et c’est à l’aéroport international Hamad de Doha que le magnat a atterri, alors que les relations entre les deux gouvernements sont au centre de l’attention médiatique accrue, notamment après que Doha a proposé au président américain un avion de luxe d’une valeur de 400 millions de dollars pour remplacer l’actuel Air Force One.
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Le mandat restreint des médiateurs israéliens
La délégation israélienne présente au Qatar ne dispose que d’un mandat strictement limité et d’aucune marge de manœuvre substantielle. Les autorités israéliennes ont autorisé leurs émissaires à discuter uniquement dans le cadre du plan initial proposé par Witkoff, lequel prévoit la libération de 10 otages et sans possibilité d’élargir la discussion à un cessez-le-feu durable, à une solution globale ou à aborder l’avenir politique de la bande de Gaza.
Un contrat de 200 milliards de dollars avec Boeing
Le président Trump a également déclaré que Qatar Airways avait passé commande de 160 avions auprès du constructeur américain Boeing, pour un montant estimé à 200 milliards de dollars. Il a également exprimé son optimisme concernant l’avenir des négociations sur le nucléaire iranien : «J’ai le sentiment que cela va fonctionner», a affirmé le président américain après son entretien avec l’émir du Qatar.
Autres accords et compliments à Al Thani
Outre le contrat aéronautique, d’autres accords majeurs ont été signés, notamment dans le domaine de la défense, incluant l’acquisition de drones militaires. Dans une déclaration à la presse, Trump a salué l’émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani, qu’il a qualifié d’«homme exceptionnel», allant jusqu’à le comparer au prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed Ben Salman, récemment rencontré. «Ce sont deux hommes grands, beaux et, qui plus est, très intelligents», a-t-il commenté.
Une visite qualifiée d’«historique» par Doha
Pour sa part, l’émir Al Thani a exprimé sa satisfaction : « Je pense qu’après la signature de ces accords, les relations entre le Qatar et les États-Unis atteindront un niveau supérieur. Je voulais vous remercier, Monsieur le Président, pour cette visite historique », a-t-il déclaré à l’issue de la cérémonie de signature des accords bilatéraux, dont celui entre Qatar Airways et Boeing.