Trente-sept personnes ont été placées en détention en Turquie, soupçonnées d’«incitation à la haine et à l’hostilité» pour avoir partagé sur les réseaux sociaux des messages jugés «provocateurs» concernant l’arrestation d’Ekrem Imamoglu, le maire d’Istanbul considéré comme le principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, a annoncé sur X le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya, ajoutant qu’un total de 261 personnes soupçonnées d’être responsables des messages prétendument provocateurs partagés sur les réseaux sociaux ont été identifiées et que des opérations sont en cours pour capturer les autres. Depuis l’arrestation d’Imamoglu, l’accès aux réseaux sociaux en Turquie est problématique ou partiellement bloqué.
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