L'actualité du Proche et Moyen-Orient et Afrique du Nord

Washington annonce une «prolongation de l’accord» entre le Liban et Israël, immédiatement acceptée par Beyrouth

(Rome, Paris, 26 janvier 2025). La Maison Blanche a annoncé dimanche la «prolongation de l’accord» entre le Liban et Israël jusqu’au 18 février 2025, après qu’Israël n’ait pas respecté la date limite pour retirer ses forces du sud du Liban

L’annonce américaine est intervenue dans un bref communiqué qui n’a pas explicitement mentionné le cessez-le-feu ni évoqué la France, pourtant étroitement impliquée dans les négociations sous les auspices de l’ancien président américain Joe Biden.

Le Premier ministre libanais (intérimaire) Najib Mikati a immédiatement déclaré que le Liban resterait engagé dans l’accord de cessez-le-feu avec Israël jusqu’au 18 février prochain.

Mikati, dans un communiqué, a déclaré que «le gouvernement libanais réaffirme son engagement à préserver la souveraineté et la sécurité du Liban, ainsi que la poursuite des travaux dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu jusqu’au 18 février».

Le communiqué ajoute que «la commission (de surveillance de l’accord) suit l’application de tous les termes de l’accord de cessez-le-feu et la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU».

A lire : Liban : 22 morts et 124 blessés. Des centaines d’habitants tentent de regagner le Sud malgré les mises en garde de l’armée et de la FINUL

Les violences ont repris dimanche dans le sud du pays, les autorités affirmant que 22 personnes ont été tuées et 124 autres ont été blessées par les forces israéliennes.

Ces incidents surviennent après l’expiration du délai fixé pour le retrait des forces israéliennes du sud du Liban, conformément à l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, mandataire des Mollahs de Téhéran.

Lire aussi : Israël ne fait pas confiance au Hezbollah. Le retrait du Liban incertain et les États-Unis négocient

Israël avait précédemment annoncé qu’il ne respecterait pas la date limite fixée pour le retrait de ses forces du sud du Liban, arguant que son retrait était conditionné à la mise en œuvre effective de l’accord par l’armée libanaise, qui doit garantir le retrait du Hezbollah au nord du fleuve Litani, un objectif encore incomplet selon des sources israéliennes.

Recevez notre newsletter et les alertes de Mena News


À lire sur le même thème