Le président russe Vladimir Poutine, lors de la conférence de presse de fin d’année, s’est dit prêt à rencontrer le président élu américain Donald Trump, soulignant qu’il ne lui avait pas parlé depuis «plus de quatre ans». Il a ajouté que la Russie était prête à des négociations et à des compromis sur l’Ukraine, mais qu’elle avait besoin que l’autre partie soit également prête.
Entre autres passages de son discours fleuve, Poutine a qualifié la marée noire provoquée par deux pétroliers russes dans la mer Noire de «désastre écologique» ; à propos de l’attaque contre le général Kirillov, il a déclaré que «ce meurtre a été commis d’une manière dangereuse pour la vie de nombreuses personnes. Le régime de Kiev a commis à plusieurs reprises de tels crimes, des crimes terroristes et des attaques terroristes contre de nombreux citoyens de la Fédération de Russie».
Lorsqu’on lui a demandé si l’Occident avait bien compris le signal de la Russie concernant le changement de doctrine nucléaire, il a répondu : «Je ne sais pas comment ils l’ont compris. Il faut leur demander».