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La révélation choc du Pape : «j’ai échappé à un double attentat en Irak, les assaillants ont été tués»

(Rome, Paris, 17 décembre 2024). Une circonstance inédite, qui remonte à un voyage en 2021, racontée par le Souverain Pontife dans son autobiographie «Spera», qui doit paraître en janvier

Le pape François se souvient de son voyage en Irak en 2021 en révélant un fait inédit : avoir échappé à un double attentat organisé par des kamikazes, dont une jeune femme. Il le raconte lui-même dans «Spera», une autobiographie écrite avec Carlo Musso pour «Mondadori», à paraître le 14 janvier et dont le quotidien «Corriere della Sera» publie un aperçu le jour du 88e anniversaire du Pontife, écrit Eliana Ruggiero de l’agence «AGI».

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«Presque tout le monde m’a déconseillé ce voyage, dit le Pape François, qui a été le premier d’un pontife dans la charnière du Moyen-Orient dévastée par la violence extrémiste et les profanations djihadistes.

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Le Covid-19 n’avait pas encore complètement relâché son emprise, même le nonce apostolique dans ce pays, Mgr Mitja Leskovar, venait d’être testé positif au virus et, surtout, toutes les sources soulignaient des risques de sécurité très élevés, à tel point que des attaques sanglantes avaient dévasté même à la veille du départ. Mais j’avais voulu aller jusqu’au bout, j’ai senti que je devais le faire».

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Le Pape souligne qu’il ressentait «le besoin d’aller rendre visite à notre grand-père Abraham, l’ancêtre commun des juifs, des chrétiens et des musulmans». Un voyage donc fortement souhaité et que le Pape, malgré les risques d’attentats ou de Covid, a tenu à faire. «La police avait alerté la gendarmerie vaticane d’une information reçue des services secrets britanniques : une femme bourrée d’explosifs, une jeune kamikaze, était en route pour Mossoul pour se faire exploser lors de la visite papale. Et une camionnette avait également filé à toute allure avec la même intention. Le voyage a continué».

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Le Pape François retrace les étapes de la visite historique en Irak et, après Mossoul, il déclare : «J’ai demandé à la gendarmerie ce que l’on savait des deux kamikazes, le commandant a répondu laconiquement : ‘Ils ne sont plus là’. La police irakienne les avait interceptés et les a éliminés. Cela m’a aussi beaucoup frappé. C’était le fruit empoisonné de la guerre». «Spera» est la première autobiographie jamais publiée par un Pape dans l’histoire. Le volume sortira simultanément dans le monde entier dans les principales langues et dans plus de 100 pays.

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