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France : le casse-tête de Macron, qui sont les possibles successeurs de Barnier ?

(Rome, 05 décembre 2024). Le Premier ministre Michel Barnier, contesté, s’entretient avec le Président Emmanuel Macron

Un nouveau Premier ministre en 24 heures : tel est l’objectif du président français Emmanuel Macron, qui s’adressera ce soir à la nation.

Certains émettent déjà l’hypothèse d’un Premier ministre technique, qui aurait plus de chances de ne pas être immédiatement renversé par une Assemblée nationale extrêmement fragmentée, rapporte Sonia Mancini sur la chaine «TG LA7».

Les successeurs possibles

Parmi les noms qui circulent depuis quelques heures figurent celui du ministre de la Défense Sébastien Lecornu, qui semble entretenir un dialogue ouvert avec Marine Le Pen ; le centriste François Bayrou, qui outre ses relations étroites avec Macron compte des partisans parmi les modérés de gauche et de droite ; et Bernard Cazeneuve, ancien ministre ayant quitté le parti socialiste.

La motion de censure

Contesté (et renversé) hier par l’Assemblée nationale, après seulement trois mois, par 331 voix contre 289, par l’opposition, l’extrême gauche de Jean Luc Mélanchon et l’extrême droite de Marine Le Pen, le gouvernement le plus court de la Ve république, dirigé par l’ancien négociateur du Brexit, Michel Barnier, est arrivé à son terme. A 10h00, le Premier ministre sortant présentera sa démission à l’Elysée.

En pleine crise politique et économique, la France pourrait désormais en propager les conséquences à l’Europe, déjà aux prises avec une Allemagne affaiblie.

L’approbation du budget de l’État

Mais en attendant, le pays doit assurer la gestion des affaires courantes, notamment le budget de l’État qui doit être soumis en deuxième lecture à l’Assemblée nationale avant le 21 décembre.

Le cauchemar de Macron

Rentré précipitamment d’une visite d’Etat en Arabie Saoudite, Emmanuel Macron est aux prises avec un véritable casse-tête : trouver au plus vite un successeur à Michel Barnier, malgré un contexte politique aussi compliqué, avec l’épée de Damoclès d’une nouvelle motion de censure dans les mois à venir, en l’absence de majorité au Parlement, semble relever d’une mission impossible.

Dans la foulée, il faudra trouver une équipe de ministres pour soutenir le nouvel exécutif : même dans ce cas, le temps presse et le défi pour «Monsieur le Président» est de taille.

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