(Rome, 15 novembre 2024). Le chancelier allemand Olaf Scholz a, après deux ans, appelé le président russe, Vladimir Poutine, qui lui pose ses conditions
La guerre entre la Russie et l’Ukraine «doit cesser», a déclaré Donald Trump lors du gala de l’«America First Policy Institute en Floride», ajoutant que ce sera sa priorité lorsqu’il prendra le pouvoir en janvier. Aujourd’hui, écrit Luca Mariani dans les colonnes de l’agence «AGI», le chancelier allemand Olaf Scholz a, après deux ans, appelé le président russe Vladimir Poutine qui a posé ses conditions : tout accord visant à mettre fin au conflit ukrainien doit refléter les «nouvelles réalités territoriales». Tout accord doit prendre en compte les intérêts de la Fédération de Russie en matière de sécurité».
«J’ai parlé au téléphone avec le président Poutine et lui ai demandé de mettre fin à la guerre d’agression russe contre l’Ukraine et de retirer ses troupes. La Russie doit montrer sa volonté de négocier avec l’Ukraine, dans le but de parvenir à une paix juste et durable», a ainsi décrit le Chancelier Scholz son entretien téléphonique avec Poutine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’a pas apprécié l’appel téléphonique de Scholz à Poutine : «Cela ne servira qu’à aider Poutine à réduire son isolement. Poutine ne veut pas d’une véritable paix, mais seulement d’une impasse».
Après sa conversation avec Poutine, Scholz s’est également entretenu avec le Premier ministre polonais, Donald Tusk, qui a écrit : «J’ai reçu un appel du chancelier Scholz qui m’a parlé de sa conversation avec Vladimir Poutine. Je suis heureux de savoir qu’il a non seulement condamné l’agression russe, mais a également réitéré la position polonaise : «Rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine».
Des sources de l’Union Européenne ont commenté la conversation Scholz-Poutine comme suit : «En ce qui concerne les chefs d’État ou de gouvernement de l’Union européenne qui appellent Vladimir Poutine, nous n’avons pas de mesures pour les empêcher. Nous avons plusieurs problèmes avec Poutine, non seulement nous, mais aussi la Cour pénale internationale (CPI). Cela n’a rien à voir avec un appel téléphonique. Le chancelier allemand ou tout autre membre du Conseil européen peut lui parler s’il le juge utile.