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Le Hezbollah a choisi le successeur de Nasrallah

(Rome, 29 octobre 2024). Naim Qassem, ancien numéro deux du «Parti de Dieu» libanais, prend la place du leader tué par les Israéliens le 27 septembre dernier

Naim Qassem est le nouveau secrétaire général du Hezbollah, successeur du leader Hassan Nasrallah. Dans un communiqué, le «parti de Dieu» libanais a déclaré que Qassem avait été élu précisément en raison de son «adhésion aux principes et objectifs du Hezbollah». «Le Conseil de la Choura du Hezbollah a convenu d’élire Son Eminence le Cheikh Naim Qassem comme secrétaire général du Hezbollah, portant le drapeau béni dans ce voyage, demandant à Dieu tout-puissant de le guider dans cette noble mission à la tête de Hezbollah et de sa résistance islamique», a ajouté la note officielle, comme le rapporte l’agence «AGI».

Qassem, jusqu’à présent, était le numéro deux du mouvement pro-iranien et succédera à Nasrallah, tué le 27 septembre lors d’une attaque israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, son fief historique. Ces dernières semaines, les dirigeants de la milice chiite libanaise pro-iranienne ont été durement touchés lors des affrontements avec Israël. Après l’assassinat de Nasrallah, Hashem Safi Ed-Dine, le cousin de Nasrallah, a été élu. Début octobre, le même Safi Ed-Dine a également été éliminé lors d’une frappe aérienne israélienne à Beyrouth.

Le relais passe désormais à celui que l’on a souvent appelé le «numéro deux» du mouvement, l’homme de 71 ans né à Kfar-Kila, dans le gouvernorat de Nabatiyé, un village du sud du Liban qui a subi de nombreuses attaques israéliennes, notamment depuis en octobre dernier. Qassem a une longue histoire d’activisme politique chiite.

Dans les années 1970, il rejoint le Mouvement de feu l’Imam Moussa al-Sadr, qui a fini par faire partie du Mouvement Amal, un autre groupe chiite au Liban. Il a ensuite quitté Amal et a contribué à la fondation du Hezbollah au début des années 1980, devenant ainsi l’un des érudits religieux fondateurs du groupe. L’un des mentors religieux de Qassem était le très respecté ayatollah Mohammad Hussein Fadlallah, et Qassem lui-même a enseigné des cours de religion à Beyrouth pendant des décennies.

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