Le sommet des BRICS à Kazan, dans la République russe du Tatarstan, se termine sans rebondissements. Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, lance un appel à la paix mais Vladimir Poutine, qui profite du succès d’image d’un sommet avec autant de dirigeants mondiaux, le fige : à deux reprises, dit-il, l’Ukraine a cherché à négocier par l’intermédiaire de la Turquie, même le mois dernier, a ensuite fait marche arrière : «Aujourd’hui, la paix n’est possible qu’en tenant compte de la situation sur le terrain». Il ne nie pas l’arrivée de milliers de soldats en provenance de Corée du Nord. Pendant ce temps, le Parlement russe entérine une augmentation stratosphérique des dépenses militaires et une enquête exclusive du «Wall Street Journal» révèle que Moscou aurait fourni aux Houthis yéménites des données satellite pour frapper les navires occidentaux naviguant en mer Rouge.
(Rai News)